MISE AU POINT D’UNE METHODE ET D’UN OUTIL DE LUTTE PHYSIQUE CONTRE LE THRIPS ET L’ALEURODE POUR LES CULTURES DE ROSIERS SOUS SERRE DESTINEES A LA FLEUR COUPEE (Projet PAUTOROSE)
Début d'un programme de 3 ans sur la mise au point de la Protection AUTOmatisée des ROsiers sous SErre (PAUTOROSE).
Ce projet bénéficie de la participation financière du CASDAR (via FranceAgriMer) et de la région SUD Provence Alpes-Cote-d'Azur.
Découvrez notre video de présentation en cliquant sur ce lien
Développer des solutions physiques de capture et de perturbation des ravageurs volants pourrait permettre de limiter les problèmes économiques causés par ces ravageurs. Outre la méthodologie à mettre au point pour le cas très complexe des cultures de rosiers sous serre, ces solutions potentiellement très demandeuses en main d’œuvre doivent être impérativement automatisées pour une faisabilité en entreprise.
En mettant au point une méthode et un outil de lutte physique contre le Thrips et l’aleurode, le projet PAUTOROSE a pour objectifs de :
- Redonner ou maintenir de la rentabilité au système de culture de la rose sous serre en réduisant l’impact des problèmes sanitaires et le coût des intrants (chimiques et biologiques).
- Trouver par le progrès technique, une solution réduisant le besoin de main d’œuvre généré par la lutte contre les bio-agresseurs.
- Maintenir la qualité sanitaire des productions en complétant la gamme des moyens de lutte contre les bio-agresseurs. Ce nouveau levier permettra l’élaboration d’un système de production de roses à faible consommation de produits phytosanitaires et à faible impact environnemental.
Le projet se déroule en 3 phases, plus ou moins imbriquées :
1) Valider l’effet d’une intervention physique régulière (battage, aspiration, etc.) sur la population de ravageur, mais aussi d’auxiliaires de cultures conduites en PBI. Déterminer les modes d’intervention les plus efficaces et évaluer les fréquences nécessaires de passage. Par le biais de mesures réalisées avec un outil pré-prototype, l’action servira à démontrer l’intérêt d’une lutte physique en complément d’une lutte en PBI. Notons que les résultats pourront être extrapolés à d’autres ravageurs que ceux cités.
Années 2018 et 2019.
Les premières mesures effectuées en 2018 avec un outil pré-prototype sont encourageantes. Pour les effectuer nous avons réalisé un outil spécifiquement adapté à la culture du rosier. Circulant sur un rail, il brasse la végétation, aspire et filtre les éléments soulevés (voir photo). Après chaque aspiration, les notations montrent que la population de Thrips a été fortement réduite. L'arrêt des interventions se marque rapidement par une remontée de cette population.pré-prototype PAUTOROSE
2) Adapter les équipements de serre existants et mettre au point un automate autonome capable de déranger en continu les bio-agresseurs, pour un coût adapté à la situation économique des productions de roses.
Années 2019-2020
Devant les bons résultats obtenus en 2018, l'outil pré prototype d’intervention continue d'évoluer afin de pouvoir agir simultanément sur deux rangs, et gagner en autonomie de déplacement (motorisation). Les données acquises sur cet outil permettent déjà de travailler à la conception d'un véritable prototype, que nous validerons par la suite, tout en affinant les fréquences d’interventions nécessaires.
3) Valider l’efficacité de l’usage de cet automate dans la lutte PBI.
Années 2019-2020.
Cette action finale permettra de démontrer la faisabilité technique et économique de la lutte physique assistée. L’application en conditions réelles permettra également de perfectionner la technique.
- Date:01/01/2018
- Thème:Programmes